|
Vous entendez parler de microdosage et vous vous questionnez sur cette façon de consommer des champignons ? Vous ne prenez pas de stupéfiants, mais les nombreux avantages qui ressortent des études vous intriguent ? C’est normal. Pourquoi renoncer à un produit naturel qui pourrait avoir de multiples bénéfices ? Né des expérimentations sur la conscience altérée pratiquées dans les années 60 aux USA, le microdosage se pratique de plus en plus en Europe. L’idée d’une créativité augmentée est souvent liée à la pratique du microdosage, qu’il s’agisse d’une prise de LSD ou de psilocybine. Lisez-nous jusqu’au bout et vous saurez tout sur le microdosage. Pourquoi pratiquer le microdosage ?Le microdosing est associé aux milieux créatifs. Il est pratiqué, car il permettrait de décupler l’inspiration, la créativité, mais aussi la productivité. Le microdosage consiste en une prise extrêmement faible d’une substance, en l’occurrence des champignons, dont la substance active est la psilocybine. Les doses ingérées sont tellement faibles qu’elles ne sont pas censées produire d’effet sur l’organisme. L’objectif est bien d’augmenter certaines connexions neuronales. Donc, le microdosage ne produit pas d’effet psychédélique, mais il engendrerait une modification des messages transmis à l’organisme, d’où un mieux-être. Le microdosage permettrait d’améliorer les conditions de vie de personnes atteintes de dépression chronique. En effet, l’utilisation de la substance active des champignons hallucinogènes pour agir sur cette maladie, commence à être reconnue. La prise de psilocybine pourrait également avoir des effets bénéfiques sur le SPT, ou syndrome post-traumatique. Microdosage : quelles substances ?Le microdosage est pratiqué avec des substances hallucinogènes comme le LSD ou la psilocybine, soit la substance active des champignons hallucinogènes. Si ces substances sont inscrites depuis 1971 sur la liste noire des drogues, de plus en plus de dérogations sont accordées pour mener des études scientifiques sur leurs effets. La psilocybine est produite par plus de 200 variétés de champignons, dans la nature. La truffe Psylocybe Mexicana peut être cultivée et vendue librement aux Pays-Bas. Attention, ce n’est pas le cas dans les pays frontaliers. Vous trouverez ainsi des kits de culture en ligne, notamment du champignon mckennaii. Cette variété est très résistante et sa puissance la rend parfaite pour le microdosage. Ce champignon tient son nom d’un philosophe américain : Terence McKenna. Diplômé en écologie en 1969, il passa de nombreuses années de sa vie à cultiver et vendre des champignons hallucinogènes et vivait des rentes de son livre Magic Mushroom Growers Guide. Comment pratiquer le microdosage ?Les substances hallucinogènes souffrent d’une image négative aux yeux de la société. Pourtant, ce sont les substances les moins toxiques et les moins addictives dans toutes celles auxquelles l’homme a accès actuellement, pour modifier son état de conscience. La psilocybine est la molécule la moins dangereuse. Historiquement, certaines substances, aujourd’hui prohibées, se vendaient comme des médicaments au siècle dernier. Conclusion ? Comme pour tout, c’est le dosage qui fait la dangerosité. Si vous voulez tester le microdosage, vous pouvez lire le manuel rédigé par James Fadiman, Le guide de l’explorateur psychédélique : Un voyage sans risque, thérapeutique et sacré. L’auteur y conseille un cycle de 3 jours avec :
Ce cycle est à répéter entre 4 et 8 semaines, suivi d’un repos de 2 à 4 semaines. Il existe 5 autres protocoles connus, mais celui-ci est nommé « le protocole pour débutants ». Ainsi, le microdosage consiste en une prise infime d’un produit actif qui permettrait l’amélioration des performances humaines, qu’il s’agisse de créativité ou de production. Le microdosage peut aussi aider à lutter contre des maladies chroniques telles que la dépression ou la migraine.
|
| https://microdosingxp.com/fr/ |
